New-York Knicks – Analyse et Pronos 2023-2024
Découvre ici notre preview sur la saison 2023-2024 des New-York Knicks. La bande à Julius revient avec un nouveau statut à assumer, celui de place forte de l’Est. Cette année, objectif avantage du terrain en play-offs. Sur sa lancée de sa superbe régulière et surtout de sa grosse offseason, le meneur Jalen Brunson va encore illuminer la Big Apple et pourrait bien aller chercher son spot dans le match des étoiles !
Pronostic Vainqueur NBA
| 🏀La cote des Knicks @ 45.0 |
| Loin des favoris au titre, New-York n’a pas les armes pour viser aussi haut même si les Knicks ont un groupe solide qui accumule de l’expérience ensemble. Le duo Brunson/Randle est-il de calibre superstar ? Peut-il devenir une espèce de Big Three avec Mitchell Robinson à l’intérieur qui progresse fort ? Autant de questions auxquelles les pensionnaires du Madison Square Garden devront répondre. Ils chercheront assurément à faire aussi bien que l’année dernière. |
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Pronostic Vainqueur conférence Est NBA
| 🏀La cote des Knicks @ 21.0 |
| Là aussi, ça sera chaud. Les Knickerbockers sont 4èmes ou 5èmes favoris selon les pronostiqueurs. L’Est est dirigé par les Celtics et les Bucks, 2 candidats très sérieux au titre NBA qui ont fait des ajustements très sérieux également cet été. Alors, derrière il faudra bagarrer face à des Sixers qui restent un poil en avance – la faute à un gros pivot camerounais MVP en titre – mais qui doivent gérer le départ de James Harden. Les Cavaliers de Donovan Mitchell seront aussi à la bataille dans le haut de tableau. Bref, les Knicks, 5èmes de l’Est la saison dernière, doivent s’assurer l’avantage du terrain en play-offs, mais pour faire mieux que l’an passé ils auront besoin d’un Randle à son meilleur niveau. Notre prono NBA: Demi-finales de conférence |
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Paris à tenter sur la saison des Knicks de New-York
S’il y a un homme à surveiller de côté de la Big Apple cette saison, c’est Jalen Brunson. JB a littéralement explosé individuellement la saison passée et a même endossé le costume de patron dans les moments très importants, à l’inverse de Julius Randle. Sur 2023, play-offs inclus, le meneur de poche a tourné à 28 points de moyenne, alors cette saison on le verrait bien inscrire entre 25 et 30 unités par rencontre. Il pourrait bien nous offrir quelques cartons sur certaines défenses. Julius Randle sera bien évidemment un garçon à suivre également avec des paris point + rebonds qui devraient être une bonne base, lui dont le plancher statistique est d’une vingtaine de pions tous les soirs accompagnés de sa dizaine de déblayages sous le cercle.
Le Cinq majeur de Knicks de la saison 2023-2024
Les arrivées : Donte DiVincenzo, Dylan Windler, Nathan Knight, Jaylen Martin, Jacob Toppin, Duane Washington Jr
Les départs: Derrick Rose, Obi Toppin, Trevor Keels, Scott Perry
Cette saison, les Knicks repartiront avec l’ossature qui a fait leur succès ces derniers mois. Les départs de Derrick Rose ou encore Obi Toppin ne sont pas des pertes majeures. La franchise de la Grosse Pomme n’avait pas de pick à la Draft NBA cette année mais a fait quelques ajouts intéressants pour la rotation comme le jeune Donte Di Vincenzo. Arrivé en provenance de Golden State, l’arrière champion avec Milwaukee en 2021 va amener de la profondeur aux côtés de Josh Hart qui a prolongé.
La saison 2022 – 2023 des Knicks
On attendait pas les Knicks aussi forts. Ils ont commencé par une première partie de saison plutôt moyenne avant que Jalen Brunson ne prenne feu. Le meneur arrivé comme agent libre de Dallas – où il avait réalisé de beaux play-offs 2022 – pour 104 millions sur 4 ans a explosé. Le petit gaucher est passé de 20 points/match à 46% avant la nouvelle année à 28 points/match à 52% en 2023 !
Avec lui, Julius Randle a tenu son rang en plantant 25 pions et 10 rebonds par match. De même pour R.J Barrett qui a apporté sa vingtaine de points et de la bonne défense, tout comme Mitchell Robinson à l’intérieur en bon protecteur de cercle. Le management est même allé récupérer Josh Hart en échange de Cameron Reddish à la trade deadline. L’ancien Laker, en bon 3&D, a fait ce qu’on attendait de lui, mettre dedans de loin et apporter de la bonne défense.
Les Knickerbockers ont fini la régulière avec 47 victoires et 35 défaites à la 5ème place de l’Est au classement NBA. Ils se sont avancés face aux Cavs en outsiders et Julius Randle est retombé dans ses travers. L’ailier fort passé par Kentucky a vu sa moyenne de points chuter à 16 en offseason, à seulement 38% au tir et un horrible 25.8% à 3 points.
Mais heureusement pour les hommes de Tom Thibodeau, Brunson n’en avait que faire et a porté l’équipe jusqu’à la victoire face à Cleveland en 5 matchs. Au tour suivant, les Knicks tombent sur un Miami Heat en mission et perdent la série 4 à 2.
Statistiques de la saison des New-York Knicks 2022-2023
| Points/Match | 116 |
| %3 points | 35.4 |
| % Lancers Francs | 76.1 |
| Meilleur scoreur : Julius Randle | 25.1 |
| Meilleur rebondeur : Julius Randle | 10 |
| Meilleur Passeur : Jalen Brunson | 6.2 |
| Classement attaque | 3 |
| Classement défense | 19 |
Effectif New York 2023-2024
Les joueurs à suivre cette saison :
Jalen Brunson
Arrivé à l’été 2022 en même temps que son père Rick (adjoint), il est devenu le patron offensif de cette équipe des Knicks en 2023. Cette saison, il doit confirmer son nouveau statut de star de la Ligue et mener ses troupes en play-offs une nouvelle fois. S’il continue d’évoluer au niveau qui est le sien depuis plusieurs mois, l’ancien de Villanova devrait même décrocher sa première sélection au All Star Game. Avec une année de plus dans les pattes et à 27 ans, Jalen Brunson entre dans son prime et on le voit bien s’imposer définitivement comme l’un des tous meilleurs meneurs de la NBA.
Mitchell Robinson
Derrière le duo intérieur/extérieur Randle/Brunson très efficace en attaque, le pivot drafté par NY en 36ème position en 2018 est l’un des garants de la défense des Knicks. En bon gros protecteur d’arceau, il va une nouvelle fois jouer les cols bleus en apportant de la dissuasion dans la peinture, des écrans, une dizaine de rebonds et surtout un bon gros fighting spirit cher à la fanbase newyorkaise.
Palmarès New York Knicks
Si les Knicks sont légendaires, ils ne sont pas pour autant une franchise très victorieuse et leur palmarès NBA est finalement assez maigre . Ils comptent seulement 2 titres NBA à leur palmarès en 1970 et 1973, à une époque qui a vu passer certains des plus grands joueurs de l’histoire des New-York Knicks comme Walt Frazier ou encore Earl « The pearl » Monroe. Ils sont également champions de la conférence Est en 1972 et 1973 puis en 1994 et 1999 avec leur star Patrick Ewing.
A noter que Willis Reed est le seul Knick à avoir été MVP de la ligue en 1970
Palmarès Individuel
| Joueur | Nombre | |
| Meilleur marqueur | Patrick Ewing | 23 665 |
| Meilleure moyenne de points | Bob McAdoo | 26.7 |
| Meilleur passeur | Walt Frazier | 4 791 |
| Meilleur rebondeur | Patrick Ewing | 10 759 |
| Meilleur contreur | Patrick Ewing | 2 758 |
| 3 points marqués | John Starks | 982 |
Maillots retirés des Knicks
Au plafond du Madison Square Garden, 9 maillots flottent, dont ceux des légendes des glorieuses seventies des Knicks, Willis Reed, Earl Monroe ou encore Walt Frazier.
Evidemment le légendaire Patrick Ewing a lui aussi eu le droit à ce privilège en 2003 pour récompenser ses services rendus pendant 15 saisons entre 1985 et 2000.
Les maillots retirés au MSG :
- 10 : Walt Fraziers : 11 saisons, bagué en 1970 et 1973 et membre des 50 meilleurs joueurs du cinquantenaire en 1996
- 12: Dick Barnett : 15 358 points en saison régulière, bagué en 1970 et 1973
- 15: Dick Mcguire : Knick de 1949 à 1957 et intronisé au Hall of Fame en 1993
- 15: Earl Monroe : 8 saisons, bagué en 1973 et membre des 50 meilleurs joueurs du cinquantenaire en 1996
- 19 : Willis Reed : ROY en 1965, MVP et MVP des finales en 1970, bagué en 1970 et 1973
- 22 : Dave DeBusschere : bagué en 1970 et 1973, 14 053 points en carrière et 9 618 rebonds (11/match)
- 24: Bill Bradley : bagué en 1970 et 1973 et l’un des 2 seuls joueurs à avoir remporté un titre NBA, une médaille d’or Olympique (1964) et une Euroligue (1966)
- 33: Patrick Ewing : Meilleur marqueur, rebondeur et intercepteur de la franchise.
- 613: Comme le nombre de victoires en tant que coach de Red Holzman, à la tête des Knicks pour les deux titres notamment.
L’Histoire des Knicks
Débuts (1946-1956) : Les Knicks ont été créés en 1946 en tant que membre de la Basketball Association of America (BAA), qui deviendra plus tard la NBA. Ils remportent le titre BAA en 1947. Au cours de leurs premières années, les Knicks connaissent des hauts et des bas, mais ne réussissent pas à établir une présence dominante dans la ligue.
L’ère Red Holzman glorieuse (1967-1793) :
Les Knicks ont connu leur période la plus réussie dans les années 1970 sous la direction de l’entraîneur légendaire Red Holzman. L’équipe a été marquée par des joueurs emblématiques tels que Willis Reed, Walt Frazier, Bill Bradley et Dave DeBusschere. En 1970, ils remportent leur premier championnat NBA en battant les Los Angeles Lakers de Jerry West et Wilt Chamberlain dans une série mémorable au bout des 7 matchs. Le MVP de la saison régulière Willis Reed, alors blessé lors du cinquième match et annoncé absent pour la fin de la série, prend finalement part au 7ème match pour donner la victoire à son équipe.
Au début de la saison 1971-1972 les Knicks acquièrent Earl « The Pearl Monroe ». Son jeu spectaculaire séduit le public du Madison Square Garden. Cette saison là, la défense solide des Knicks leur permet d’atteindre les finales NBA face aux Lakers. Bien qu’ayant remporté la première rencontre, New York s’effondre et laisse passer les quatre manches suivantes et par la même occasion le titre.
Les Knicks prennent leur revanche en 1972-1973 : ils retournent en finales face aux Lakers et remportent la série en perdant le premier match mais en remportant les quatre manches suivantes.
1973 – 1985 : Un déclin certain
Après une défaite en finales de conférence en 1974 face aux Boston Celtics, les Knicks vont connaitre une longue période de vide. Ils ne sont plus régulièrement au-delà des 50% de victoires en régulière et ne dépassent pas les demi-finales de conférence.
Toutefois, les New York Knicks retrouvent quelques couleurs et le cœur des fans avec l’arrivée de Bernard King en 1983. Ce scoreur d’élite va mener la ligue aux points lors de la saison 1984-85 avec 32.9 points de moyenne, mais il se blesse très gravement au mois de mars. Cela va entrainer la chute de New York qui ne remporte que 24 victoires cette saison. Cette fin de saison catastrophique a néanmoins un avantage : elle offre aux Knicks le premier choix de la draft 1985 , avec lequel ils sélectionnent le pivot Patrick Ewing.
L’ère Pat Ewing
Le Pivot né à Kingston en Jamaïque est le talent à aller chercher dans cette cuvée. Il est déjà l’un des joueurs universitaires les plus accomplis et un médaillé d’or aux JO de 1984 avec Team USA et va confirmer toutes les attentes placées en lui. Lors de ses premières saisons, il fait ses stats individuelles mais faute de réel soutien, les Knickerbockers n’atteignent pas les play-offs. C’est à la toute fin des eighties que la situation s’améliore, avec d’abord la sélection de l’excellent meneur Marc Jacskon à la draft 1987 puis avec l’ajout de Charles Oakley en soutien de Pat Ewing à l’intérieur.
Ensuite, les arrivées conjointe de John Starks en 1990 et de Pat Riley l’année suivante vont faire des Knicks un vrai contender à l’Est. Le premier est un arrière qui va devenir un chouchou des fans et le second un coach très référencé, champion à trois reprises avec les grands Lakers des années 1980. L’équipe se stabilise comme une place très forte mais butte par 3 fois en playoffs sur les Chicago Bulls de Michael Jordan entre 1991 et 1993.
Les 2 saisons suivantes New York est un favori au titre puisque MJ a pris sa première retraite. C’est dans cette période que leur rivalité avec les Pacers d’Indiana atteindra son paroxysme. Pat Ewing et les siens se défont des Pacers de Reggie Miller en finales de conférence Est en 1994 au terme d’une série en 7 matchs complètement folle avant de buter sur les Houston Rockets en finales NBA. En 1995, ils perdent cette fois en finales de l’Est face à Indiana dans une nouvelle confrontation mémorable qui s’achève sur un 4-3.
Entre 1995 et 1998, Ewing fourni toujours ses stats de superstar habituelles et les Knicks sont toujours placés mais jamais gagnants. Lors de la saison 1998-1999, « The Beast from the East » et les siens, 8èmes de la conférence Est, vont faire leur dernier gros run de play-offs jusqu’en Finales NBA où ils perdront contre les Spurs de Tim Duncan et David Robinson. L’année suivante ils retournent en finales de l’Est et son éliminés par Indiana, encore.
L’après Ewing
La franchise n’est plus la même après le transfert de sa star vieillissante en 2000. Elle va traverser une longue période disette dans les années 2000. Entre mauvais choix à la draft NBA gestion douteuse de certains contrats, l’équipe manque de stabilité et de réelle qualité et va manquer les play-offs entre 2004 et 2011.
Les Knicks de Melo
A la mi-saison 2010-2011, le management arrivent à attirer les deux All-Star Chauncey Billups et surtout Carmelo Anthony dans un échange avec les Nuggets de Denver entre autres. Avec l’ailier fort Amar’e Stoudemire arrivé l’été précédent également, leur potentiel est décuplé et ils retrouvent les play-offs à la fin de cette saison mais sortent au premier tour, tout comme l’année suivante. En 2013, ils atteignent les demi-finales de l’Est mais ne feront pas mieux avec Carmelo Anthony comme Franchise player puisqu’ils ne retourneront plus en offseason avant 2020. Finalement, Melo, assurément un des tout meilleurs scoreurs de l’histoire de la ligue, n’aura jamais réussi à amener ces Knicks où on les attendait. La faute à des blessures mais aussi, pour beaucoup d’observateurs, à un manque de leadership et d’entente avec ses coéquipiers.
La reconstruction des Knicks et du mieux sous Tom Thibodeau
La star Anthony est échangée à Oklahoma en 2017, puis la franchise newyorkaise tente d’abord de reconstruire autour du jeune talent letton Kristaps Porzingis arrivé en 2015. Cela ne s’avère pas payant et c’est finalement à coups de tours de draft et de trades que les Knicks retrouvent les play-offs en 2021 avec le talentueux canadien R.J Barrett choisi en 3ème position en 2019 et Julius Randle signé en 2019. Cette saison là, New York retrouve un bilan positif pour la première fois depuis 8 ans.
C’est sur cette base que les Knicks évoluent depuis 3 ans, avec le coach Thibodeau, réputé pour sa rigueur en défense, Randle qui est devenu un performeur fiable en saison régulière et enfin l’ajout récent du meneur Jalen Brunson arrivé libre de Dallas en 2022. Aujourd’hui, le Madison Square Garden semble être redevenu une place forte de l’Est qui devrait lutter pour le haut de la conférence Est.
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