Sacramento Kings – Analyse & Prono 2023/2024
Découvre ici notre preview sur la saison 2023-2024 des Sacramento Kings. Les Kings ont longtemps été une franchise de perdants par le passé. Cette année, ils reviennent en mode « Light The Beam ! » après une troisième place surprise à l’Ouest la saison passée et voudront encore allumer la lumière violette au dessus du Golden 1 Center en décrochant une place en play-offs grâce à leur duo Fox/Sabonis.
Pronostic Vainqueur NBA
🏀La cote des Kings @ 40.0 |
L’attaque vous fait gagner des matchs, la défense vous fait gagner des titres. On connait l’adage. Alors, difficile de voir comment les Kings pourraient se frayer un chemin en play-offs avec une défense aussi poreuse. Leur attaque de feu leur fera assurément gagner des matchs, mais quand cela compte le plus, pourra-t-elle leur faire gagner une série ? Difficile à imaginer pour le 24ème rating défensif de la NBA la saison dernière. Notre pronostic NBA : 1er tour de Playoffs |
Pronostic Vainqueur conférence Ouest NBA
🏀La cote des Kings @ 26.0 |
Evidemment, les Kings ne seront pas les favoris de cette conférence où les candidats sérieux au titre NBA sont nombreux. Les duos de stars, voire les Big Three comme à Phoenix ou chez les Clippers ne manquent pas. Fox et les siens seront avant tout concentrés sur la qualification en Playoffs, pour donner de la continuité au projet violet. Selon les bookmakers, les hommes de Mike Brown devraient finir autour de la 7ème place, soit à la bataille pour la qualification directe en offseason. |
Paris à tenter sur la saison des Kings de Sacramento
La saison dernière, Sacramento avait la meilleur attaque de la ligue et avec un De’Aron Fox qui peut encore progresser, l’excellent duo Sabonis/Huerter très efficace en main à main, ainsi que Malik Monk en sortie de banc, les Kings pourraient encore nous offrir quelques cartons offensifs face à des défenses mal armées.
Côté individuel, le Lituanien Domantas Sabonis sera assurément un favori de la course au meilleur rebondeur de l’année, lui qui nettoie une douzaine ballons par match sous les cercles depuis 5 ans. Il sera à surveiller sur de nombreux soirs face à des équipes démunies à l’intérieur.
Effectif Sacramento Kings 2023-2024
Joueur | Age | Poste | Taille | Provenance | |
---|---|---|---|---|---|
🇺🇸 | Harrison Barnes | 31 | AI/AF | 2.05 | North Carolina |
🇩🇴 | Chris Duarte | 26 | AR/AI | 1.98 | Oregon |
🇺🇸 | Kessler Edwards | 23 | AI | 2.03 | Pepperdine |
🇺🇸 | Keon Ellis | 24 | AR | 1.97 | Alabama |
🇺🇸 | Jordan Ford | 25 | M/AR | 1.85 | Saint Mary |
🇺🇸 | De’Aaron Fox | 26 | M | 1.91 | Kentucky |
🇺🇸 | Kevin Huerter | 25 | AR/AI | 2.01 | Maryland |
🇺🇸 | Colby Jones | 21 | AR | 1.95 | Xavier |
🇺🇦 | Alex Len | 30 | P | 2.15 | Maryland |
🇨🇦 | Trey Lyles | 28 | AF/P | 2.09 | Kentucky |
🇺🇸 | JaVale McGee | 35 | P | 2.13 | Nevada |
🇺🇸 | Davion Mitchell | 25 | M | 1.88 | Baylor |
🇺🇸 | Malik Monk | 25 | AR | 1.91 | Kentucky |
🇺🇸 | Keegan Murray | 23 | AI/AF | 2.02 | Iowa |
🇱🇹 | Domantas Sabonis | 27 | AF/P | 2.08 | Gonzaga |
🇺🇸 | Jalen Slawson | 24 | AI/AF | 2.00 | Furman |
🇲🇽 | Juan Toscano-Anderson | 30 | AI | 1.98 | Marquette |
🇧🇬 | Aleksandar Vezenkov | 28 | AF | 2.06 | Olympiakós |
Le Cinq majeur de Sacramento de la saison 2023-2024
Les arrivés : Sasha Vezenkov, Chris Duarte, Nerlens Noel, JaVale McGee, Colby Jones, Jalen Slawson (two-way)
Les départs: Richaun Holmes, Terence Davis, Chimezie Metu, PJ Dozier, Matthew Dellavedova, Neemias Queta
L’été a été peu mouvementé du côté de Sacramento si ce n’est les quelques départ mineurs et les arrivées de Nerlens Noel (Pivot) qui rendra des services défensifs à l’intérieur ou encore du dernier MVP de l’Euroligue Aleksandar Vezenkov. A noter aussi la très juteuse prolongation de Domantas Sabonis qui a signé pour 217 M de dollars sur 5 ans. Par conséquent, le 5 ne devrait pas bouger.
On retrouvera De’Aron Fox accompagné de la gâchette Kevin Huerter sur la ligne arrière et le vétéran Harrison Barnes à l’aile. Chez les Forwards, le sophomore Keegan Murray sera aligné au poste 4 aux côtés de Domantas Sabonis.
La saison 2022 – 2023 des Sacramento Kings
Les Kings on enregistré un bilan de 48 victoires pour 38 défaites en saison régulière. Profitant des faux pas et des coups de mou de certains gros dans la jungle de l’Ouest, ils se sont hissé à la 3ème place de la conférence. Meilleure attaque de la ligue à la moyenne de points par match (120.7) et à l’offenive rating (119.4), la franchise californienne, bien emmenée par leur duo De’Aron Fox/Domantas Sabonis, ont décroché leur ticket pour les play-offs pour la première fois depuis 16 ans !
Le duo de pattes gauches a tourné à plein régime la saison passée. Le meneur américain supersonique a passé un réel cap en tirant à plus de 50% et en se montrant de plus en plus décisif, en témoigne son trophée de NBA Most Clutch Player of the season. De son côté le Lituanien a encore régalé en tant que plaque tournante de l’attaque des Kings et s’est classé second parmi les meilleurs rebondeurs de la ligue (12.3/matchs).
En Playoffs, Sacto n’a pu se défaire du voisin Golden State au premier tour, trop expérimenté. Pourtant les Kings avaient mené 2-0 dans cette série et auraient bien pu sortir le champion en titre avec plus de réussite. Résultat, une défaite 4-3 mais beaucoup d’espoirs pour ce groupe encore jeune qui a récrée une réelle hype dans la capitale californienne.
Statistiques de la saison des Sacramento Kings 2022-2023
Points/Match | 120.7 |
%3 points | 49.4 |
% Lancers Francs | 79 |
Meilleur scoreur : De’Aaron Fox | 25 |
Meilleur rebondeur : Domantas Sabonis | 12.3 |
Meilleur Passeur : Domantas Sabonis | 7.2 |
Classement attaque | 1 |
Classement défense | 24 |
Les joueurs à suivre cette saison :
De’Aron Fox
Le renard sort de sa meilleure saison en carrière. Pas sur le plan statistique, puisqu’il a déjà marqué plus par le passé, mais dans son adresse, passée pour la première fois au dessus des 50% au shoot. Dans son leadership aussi, le meneur passé par Kentucky a endossé le costume de patron dans les moments importants.
Sortant d’une saison à 73 matchs, le gaucher semble avoir laissé les blessures derrière lui après ans sans dépasser les 60 matchs jusqu’alors. 2023 fut pour lui l’année de la consécration en tant que franchise player. Sélectionné pour la première fois au All Star Game, il a également remporté le trophée inaugural du joueur le plus clutch de la saison et été désigné dans la All NBA Third Team.
Domantas Sabonis
Le compère de Fox a joué sa première saison complète du côté de Sacramento la saison dernière. Arrivé en provenance d’Indiana durant la saison 2021-2022 dans un gros trade qui avait notamment vu Tyrese Haliburton faire le chemin inverse, le Lituanien a très bien exporté ses talents à l’Ouest. Doté d’une excellente main gauche, il continue d’avoisiner les 20 points par match, mais surtout il ratisse énormément de rebonds. Le pivot passé par Gonzaga sort d’une saison à plus de 12.3 rebonds et sa troisième d’affilée à plus de 12 unités. Ajoutez à cela une vision de jeu hors pair à la sauce Europe de l’Est et vous avez un pivot à 7.2 passes par rencontre. Il est d’ailleurs le seul à ce poste – avec un certain Nikola Jokic – à figurer parmi les 15 meilleurs distributeurs de la ligue.
Alexandar Vezenkov
Difficile pour nous, européens, de passer à côté de l’un des moves les plus intrigants de l’été. Ce poste 4 de 2m03 pour un peu plus de 100kg est un joueur déjà très référencé sur le vieux continent. Dernier MVP et meilleur scoreur de l’Euroligue avec 17.6 points et 6.8 rebonds, « Sacha » a marché sur l’Europe et porté l’Olympiakos jusqu’en finale où ils ont été battus de justesse par le Real Madrid. Cité parmi les meilleurs jeunes européens durant les années 2010 aux côtés de joueurs comme Giannis Antetokoumpo, Dario Saric ou Cedi Osman, le Bulgare, excellent shooter à 3 points, débarque à 28 ans dans la grande Ligue et devra s’adapter au jeu américain.
Palmarès Sacramento Kings
L’armoire à trophée est bien maigre du côté de Sacto. Un seul titre NBA. C’était en 1951 et même pas sous l’identité actuelle de la franchise, puique c’était à l’époque les Royals de Rochester. Depuis ce titre, les Kings ne sont jamais retourné en finale NBA, mais ont connus plusieurs fois les finales de conférence il y a maintenant longtemps. La dernière en date étant la série légendaire perdue sur fond d’arbitrage truqué contre les Lakers en 2002.
Maillots retirés des Kings
Malgré un palmarès NBA assez minime, Sacramento a vu passé dans ses rangs de nombreux grands joueurs. C’est le cas de l’arrière Mitch Richmond (2). Ce scoreur né était un tiers du Run TMC, célèbre Big Three de Golden State au début des années 90 avant d’exporter ses talents dans la ville voisine.
Dans les maillots hissés au plafond du Golden 1 Center, le numéro 4 est surement celui qui résonne le plus dans l’esprit des supporters des Kings. Il était porté par Chris Webber, qui fut le franchise player des Kings entre 1998 et 2005, période durant laquelle Sacramento est un candidat au titre et surnommé « theb greatest show on court ».
Les numéros 16 et 21 des légendes européennes Predrag Stojakovic et Vlade Divac sont également retirés.
Autres maillots retirés :
- 1: Nate « Tiny » Archibald
- 6: pour le sixième homme – les fans des kings
- 11: Bob Davies: Titré avec les Royals de 1951
- 12: Maurice Stokes: Intronisé au Hall Of Fame en 1964
- 14: Oscar Robertson: Rookie de l’année 1961, 10 fois All-NBA , 12 fois All-Star et MVP en 1964
- 27: Jack Twyman: Intronisé au Hall Of Fame en 1983
- 44: Sam Lacey
L’Histoire des Kings
La franchise fut d’abord fondée en 1945 à Rochester dans l’Etat de New-York, sous le nom des Rochester Royals. Elle évolua d’abord en NBL qui a ensuite été absorbée par la BAA, elle même devenue la NBA. C’est à Rochester que la franchise remporte son seul titre en battant les New-York Knicks en 1951. Les Royals atteindront à 4 reprises les finales de conférence durant cette ère qui a vu passer plusieurs des grands noms de la franchises comme Bob Davies, Lester Harrisson, Maurice Stokes ou encore Bobby Wanzer
Déménagements à Cincinnati puis Kansas et ères Oscar Robertson puis Tiny Archibald.
En 1957, l’équipe a déménagé à Cincinnati et a été rebaptisée les Cincinnati Royals. Pendant les années 1960 et 1970, les Royals ont connu des hauts et des bas, mais ont été marqués par la présence de joueurs talentueux tels que Oscar Robertson, l’un des meilleurs meneurs de l’histoire de la NBA. D’ailleurs, la légende raconte que la franchise aurait déménagé dans l’Ohio exprès pour drafter Big O, la star locale des Bearcats de Cincinnati à l’époque, grâce à leur territorial pick qui permettait à une équipe de choisir un talent formé dans sa région lors de la draft NBA.
De 1961 à 1967, les Royals vont à chaque fois en demi-finales de conférence, dont deux fois en finale contre les Celtics en 1963 et 1964. En 1970, Robertson est tradé à Milwaukee où il ira remporter le titre NBA.
L’équipe bouge encore en 1972, cette fois à Kansas City, et devient les Kings. Elle connait une nouvelle ère portée par une nouvelle superstar, Nate « Tiny » Archibald. Celui-ci mènera notamment la ligue en points et en passes en 1972-73. Durant cette ère. Ils parvienne une fois aux finales de conférence en 1981 mais sont défaits 4-1 par les Houston Rockets.
1985 , arrivée à Sacramento puis ère Mitch Richmond.
La franchise connait d’abord une grosse période de disette avant d’accueillir l’arrière en provenance de Golden State Mitch Richmond dans ses rangs en 1991. Sous la houlette de ce scoreur exceptionnel, les Kings bataillent et retrouvent les play-offs en 1996 où ils sortent au premier tour contre les Suppersonics de Seattle. Ensuite, le management fait des choix qui s’avèreront payant en draftant « Peja » Stojakovic en 1996 et Jason « White chocolate » Williams deux ans plus tard. Ils échangent également leur star Richmond contre le jeune talent Chris Webber.
« The greatest show on court » .
Avec cette ossature et quelques ajustements au fil des années , les Kings vont connaitre leurs meilleures années. Dans le sillage de leur numéro 4 Webber, véritable génie du scoring, bien aidé par le spectaculaire Williams à la mène et les très intelligents Divac et Stojakovic, Sacramento devient un candidat crédible au titre, mais surtout l’équipe la plus cool de la ligue. Sous les ordres de Rick Adelman, ils développent un jeu d’attaque ultra fun et spectaculaire. La franchise en violet revient régulièrement en play-offs et va jusqu’aux finales de conférence en 2002. Une série perdue contre les Lakers de Shaq et Kobe avec un match 6 devenu légendaire pour ses décisions arbitrales plus que controversées en faveur de Los Angeles.
2005-2017, la traversée du désert.
En 2005, Webber est échangé puis se sera au tour de Stojakovic l’année suivante. Une page est tournée. Entre 2006 et 2023, la franchise californienne ne reviendra pas une seule fois en play-offs. Les Kings deviennent pendant de longues années la risée de la ligue et s’attirent une image de perdants malgré des tentatives de reconstruction autour de joueurs talentueux comme Tyreke Evans ou Demarcus Cousins.
Depuis 2017, la reconstruction dans le sillage de Fox.
A la draft 2017, les Kings sélectionnent le meneur de Kentucky à la 5ème position et entament une énième reconstruction autour de lui. De’Aron Fox répond aux attentes et ne cesse de progresser mais les choix pour l’entourer ne sont pas payants, à l’image du choix Marvin Bagley III à la 2ème place de la draft alors qu’un certain Luka Doncic était disponible. C’est finalement avec l’arrivée de Monte McNair en General Manager en 2020 que les Kings prennent la bonne direction.
Il place toute sa confiance en Fox en échangeant l’excellent meneur Tyrese Haliburton sélectionné lors la draft précédente et All Rookie First Team en 2021 au courant de l’année 2022 pour récupérer un intérieur fiable en Domantas Sabonis. Choix payant puisque les Kings sont de retour en play-offs en 2023.
Retrouve une sélection de matchs avec des analyses détaillées via notre rubrique Pronostic NBA ce soir. Fan de NBA ? découvre notre page Draft NBA pour tout comprendre à la Draft NBA 2023 : comment ça marche, où va aller Victor Wembanyama … Retrouve aussi le Classement NBA actualisé après chaque match. Et plus généralement notre page de pronostic basket et pronostic Euroligue ainsi que celle consacrée à la Coupe du monde de Basket.